Triste résultat ... mais que faire quand on sait qu'en ce 21e siècle, certains Africains croient encore au sacrifice des albinos pour être riches, pour obtenir une ascension sociale, pour remporter une élection et…pour guérir le sida. Car oui, pour guérir du sida, des sidéens africains violent des fillettes albinos étant persuadés que c'est la solution pour changer leur condition ...
Et que penser des témoignages de ceux qu’on a finis par surnommer les « chasseurs d’albinos », ces tueurs d’albinos qui ont révélé que plusieurs grands chefs d’État en Afrique et leurs ministres ainsi que de riches africains, aveuglés par cette croyance déshumanisante et obscurantiste ont leur coupe de sang d’albinos qu’ils boivent avant d’aller à des sommets ou à des conseils de ministres ou à un rendez-vous d’affaire, croyant que par ce procédé, ils deviennent puissants, riches et invulnérables.
C'est encore pire quand on sait que "sur ce continent, un cheveu, un os, une goute de sang et un morceau d’albinos se vendent cher. Selon des sources crédibles, les organes d’albinos se vendent environ 600 dollars (525 euros). Un corps entier peut valoir jusqu’à 75.000 dollars (65.000 euros)...." Source : CHRISTIAN DIOUF, journaliste indépendant de Dakar - Senegal
Le Malawi dont 65 cas d'attaques, d'enlèvements ou d'assassinats d'albinos y ont été recensés depuis fin 2014, (selon les données fournies par la police locale...) prend aujourd'hui des mesures sous la pression des Nations Unies mais ce n'est bien entendu, pas le seul pays d'Afrique concerné puisque les attaques à l'encontre des albinos touchent aussi d'autres pays du continent africain, dont le Burundi, le Kenya, le Mali et la Tanzanie.
Difficile d'avoir des chiffres exacts concernant le nombre de crimes à l'encontre des albinos et même si certains de ces pays ont entrepris des démarches pour lutter contre ces attaques et meurtres rituels, l'extermination des albinos s'y poursuit.
Ainsi même les enfants sont dans le viseur... nous avons décidé de relayer deux événements choquants survenus en Tanzanie (qui a pourtant interdit la sorcellerie depuis 2015) : début mars, des hommes armés ont coupé la main d'un enfant albinos de six ans après l'avoir agressé et à la mi-février, un bébé de 18 mois a été enlevé avant d'être retrouvé amputé de ses jambes et de ses bras… Les crimes, hélas, se poursuivent...
Nous encourageons donc le président du Malawi, Peter Mutharika, en espérant qu'il soit suivi par d'autres Chefs d'Etats très rapidement !
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